Friday, October 14, 2005

Un matin calme
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10/14/2005
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Tout petit comme un désir ancien, presque rance. Autopsie de la classe moyenne. l'enfance facile de la génération actuelle. La naissance du produit, la volonté d'en être, la suite logique du grand bluff de 68.Le retour sur terre de la bourgeoisie, qui changea les idôles du ciel des abstaction, en pilules, cinémas, voitures, objets jetables. La révolution matérialiste. Etre son propre mythe, jouir sans entrave sa jeunesse éternelle.Puis la peur du manque fit naître dans les bourses l'économie la plus violente qui soit. Figure marquante de cette époque, représentation. Luther King? Cohn Bendit? Guevara? Les milles autres?Non, Jerry Rubin, Joschka Fischer,...Chercher vous-même la liste.En physique, une révolution, c'est le tour complêt d'un corps sur son orbite.Le retour à la case départ. On change les têtes, les uniformes, les dogmes, mais on garde les têtes, les uniformes, les dogmes.Pas la révolution. L'évolution.L'évolution est une force. A laquelle s'oppose une autre force, créée par l'homme, d'une volonté inconsciente et collective, la force d'auto-destruction.Tous les grands courants de pensées, tous les grands mysticisme ont toujours haï la vie, le monde, les corps, les choses, l'ici-bas, le maintenant, alors que cet ici-bas est notre seul réalité.Notre chez-nous.Il est grand temps de retourner chez soi.Que dieu, quel qu'il soit, existe ou pas, là n'est pas la question.Mais dire qu'il est devenu inutile.Ainsi que toutes les pensées qui ont aidé à le construire. Tout le monde des idées, toutes les histoires d'âme, toutes les séparations, tout ce qui est extérieur à la matière.Mais ce n'est pas de les mépriser, de les rejeter, de les oublier. Mais les considérer comme le passé de la pensée.Pour le moment nous sommes atomes, molécules, il ne s'agit pas d'y croire, c'est un fait.Et telle est la pensée. Liens.

Tuesday, October 11, 2005

Le temps n'existe pas. Il n'y a que l'espace qui oscille.
Sans mots d'ordre. Mode de cohésion. Les esclaves. Les anciennes ville michelin. les chantiers de dubai. Les usines en chine. La production. La consommation.
La natalité. L'éducation.
La mortalité infantile. La santé psychique d'une société. La consommation de drogue et de psychologue dans les zones où la survie est moins difficile.
Ne plus payer, ne plus consommer, ne plus participer. Se détacher.
En attendant, s'adapter.
Le courant d'air issu d'un frottement entre deux bacs de métal, l'un dans l'autre. Manoeuvrer les palans, servir aux tables, saluer, souhaiter bon appétit.
Jour de lumière acide, descente de soleil, jaunisse des feuilles.

Saturday, October 08, 2005

Premier matin calme

Quelques heures auparavant. 3h du matin. Sortir de l'usine, rentrer chez soi. Un temps, juste un temps. A vie? Pas fou. Les chaînes, de la plonge aux récoltes, de l'usine au service et ainsi de suite.
Rentrer chez soi.
Qui donne le temps de faire quoi?
Rien à faire. Pour personne. Des bandes. des gens forcés de s'apprécier. Tenir ensemble, se faire aller. Des groupes. Les jeunesses. Des clubs de foot. Des tables rondes et des carrées. Des cantines. Des dimanches.
Se lever. Une fois ou l'autre sortir du lit et se lever. Après être rester coucher se lever et sortir. Déjà de la chambre. Un lit. Personne d'autre que soi. Pas toujours, des fois des accompagnants, des accompagnantes, des jours sans. Aujourd'hui par exemple. Du soleil. Par la fenêtre comme une tombée. En ouvrant les yeux, se dire avoir un chez soi ou plutôt un toit. Se dire, être vivant, personne à côté, pas aujourd'hui.
Fin d'usine insomniaque, fin de semaine. Jour de pause, jour de liesse. La neige recouvre le torrent. Il n'y a plus rien à faire. Prévenir les survivants. Ecrire enfin ce livre. Le guide des survivants.
Première chose. Pour survivre, ne pas essayer de modifier son environnement mais s'y adapter.
Toute l'Histoire est une erreur.
Ceux qui suivent le chemin des civilisations industrielle sont sur le déclin.
Oui l'erreur est humaine. Dans tout son sens.
Il faudrait tout arrêter.
Matin calme. La brume se dissipe. Un moment sur le lac. C'est l'hiver qui s'en vient.